6 heures.
Comme à Tranquebar, le bruit des vagues nous a bercé toute la nuit. La lame se forme au loin, elle monte, elle monte et casse tout près du rivage en émettant un son tonitruant.
La plage est déjà animée. Les uns déploient et secouent leurs filets, ils les roulent comme nous faisions avec nos fagots de foin. Les autres devisent, assis en rond, ils attendent le retour d'une barque, retour annoncé par le bruit d'un moteur; bruit qui s'amplifie et s'emballe lorsqu'il faut vaincre la vague et monter sur le rivage. Le travail s'enchaîne alors selon un rite immuable.
La baignade est bonne et dynamisante, un délice.
8 heures. Petit-déjeuner. Gustave, le caméléon, est venu nous rejoindre, il nous épie et ne bronche pas. Ce matin nous avons un gauleur de noix de coco sur le toit voisin.Vue plongeante sur notre tasse de thé. Un sourire et deux hochements de tête, la spécialité de Léo.
Quinze jours dans ce paradis, loin de la cohue et de la chaleur de Pondi. Peu importe les coupures d'électricité et l'absence d'internet; calme et sérénité, la vraie vie.
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